Réduction des émissions de CO₂, des consommations énergétiques ou des coûts d’exploitation et de maintenance : l’allègement n’est plus un simple enjeu de performance pour l’aéronautique et le ferroviaire, mais une mutation systémique qui bouscule référentiels, organisations et modèles d’affaires. Le dossier de veille « Allégement dans l’aéronautique et le ferroviaire » montre comment l’intégration de nouveaux matériaux, de conceptions optimisées et de procédés de fabrication innovants redéfinit le rôle des sous-traitants et impose aux PME mécaniciennes de repenser leurs compétences, leurs équipements et leur positionnement.
Le remplacement progressif des matériaux traditionnels par des composites, thermoplastiques ou alliages allégés implique pour les PME une requalification des personnels, des investissements ciblés dans les moyens de production et un renforcement des compétences en éco-conception et analyse de cycle de vie. En parallèle, les outils d’Intelligence artificielle (IA), d’optimisation topologique et de conception générative modifient la conception en profondeur. L’approche classique centrée sur le plan laisse place à des logiques paramétriques orientées masse et performance fonctionnelle, qui obligent les sous-traitants à se positionner comme partenaires de co-ingénierie, capables d’accompagner la définition des pièces dès la phase d’avant-projet. La montée en compétences sur les outils de simulation, sur la modélisation comportementale et sur le design génératif devient incontournable. Enfin, les nouveaux procédés comme la fabrication additive, l’usinage multi-matériaux ou le formage avancé exigent des savoir-faire hybrides et une approche agile dans des ateliers modernisés.
Les six axes stratégiques identifiés pour anticiper ces mutations sont à retrouver dans le dossier de veille « Allégement dans l’aéronautique et le ferroviaire » disponible sur notre site, rubrique Mécathèque.