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Valorisation des boues d’usinage : c’est parti !

Composants mécaniques Energie Process Transformation des métaux
30/11/2014

Cinq professionnels témoignent de leur intérêt pour la mise en place de la filière de valorisation des boues d’usinage (Valbom). Témoignages et vidéo !

 

 

Pour Valbom, la filière de valorisation des boues d’usinage, tout est prêt … ou presque. Les partenaires, que ce soit côté financier (le projet est financé par l’Ademe et labellisé par les pôles de compétitivité Viaméca et Team2), industriels (SFH, Defontaine Group, SKF, ArcelorMittal, SNF Floerger, NTN SNR) ou R&D (le CTIF et le Cetim), sont déjà dans les « starting blocks ».

Côté aciériste, c’est une aubaine. « Nous consommons des millions de tonnes de ferraille par an, nous sommes donc forcément intéressés par une nouvelle matière », indique Philippe Russo, ingénieur recyclage sur le site de Maizières lès-Metz d’ArcelorMittal. Toutefois, cela implique de fournir une qualité de briquette régulière et compatible avec les besoins.

Le CTIF s’est investi dans le projet. Il a testé les briquettes pour connaître leur comportement pendant la fusion. « Le projet Valbom a permis de qualifier les boues et de démontrer qu’une valorisation était possible pour éviter l’enfouissement des briquettes et revaloriser la matière », indique Jean-Bernard Virolle, chef de projet au CTIF.

SFH s’est mis au compactage.« Aujourd’hui, SFH sait compacter 95% des boues d’usinage », déclare Yves Marnas, P-d.g  de la société.

SKF se propose de récupérer les huiles. « L’huile est de plus en plus chère, or le briquetage permet de récupérer l’huile et de la réinjecter dans nos bains, et si elle contient trop d’impuretés, nous sommes équipés pour la traiter », indique Claire Deschastres-Gurung, EHS coordinateur du site de Saint-Cyr-sur-Loire de SKF.

Pour garantir la qualité et la traçabilité des briquettes, une fiche technique a été élaborée. Elle permet de confronter les caractéristiques des briquettes aux cahiers des charges des aciéristes et des fondeurs.

Reste à finaliser les accords. En fait,  « aujourd’hui, on sait ce qu’il y a dans nos briquettes, mais personne n’est capable de nous dire si c’est acceptable ou pas », explique Alexandra Boucher, responsable Environnement NTN-SNR Roulements.

Qu’importe les choses avancent et à grands pas ! Des travaux sont en cours pour intégrer les briquettes au référentiel européen sur les ferrailles. D’autres visent à assurer la récupération et la valorisation des boues d’usinage dans les régions.

Retrouvez l’intégralité des témoignages dans le document joint et et la vidéo sur la filière en cliquant ici.

Lire également l’article à paraître dans Cetim Infos de décembre 2014.

 

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