Les festivités liées au 50^e anniversaire du Centre technique des industries mécaniques se sont terminées avec un événement national le 5 juillet 2016 à Bercy. L’occasion de découvrir comment il accompagne l’innovation technologique depuis sa création et répond aujourd’hui aux défis sociétaux de demain.

« Si le Cetim n’existait pas, il faudrait le créer » ; « c’est le chaînon manquant entre la recherche et les entreprises », « un fablab national, clé de l’industrialisation des produits, qui permet de passer de la créativité au marché ». Qu’il s’agisse de Pascal Faure, directeur général de la DGE,  Emmanuel Vielliard, président du Cetim, ou de Bruno Grandjean, nouveau président de la fédération des industries mécaniques (FIM), les invités d’honneurs de la cérémonie célébrant les 50 ans du Cetim, le 5 juillet 2016 au Ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique, ont reconnu la place centrale du centre technique des industries mécaniques dans les innovations actuelles, et son rôle essentiel dans la réindustrialisation de la France.

Des grands témoins

Cet événement marquant la fin des festivités liées au cinquantenaire du « plus important centre technique industriel de France », a réuni 325 personnes à Bercy. L’occasion de découvrir, au travers des témoignages de grands témoins, comment les travaux du Centre contribuent à répondre à quatre grands enjeux de la société de demain : la mobilité, l’alimentation, l’énergie et la santé. La mobilité de demain, ce sont les véhicules autonomes et intuitifs développés par Valéo, capables de conduire et de nous conduire de manière plus efficace. Ce sont aussi des voies ferrées plus sûres car communicantes, grâce aux éclisses instrumentées de Vapérail. Le défi de l’alimentation, ou comment nourrir 9 milliards d’humains à l’horizon 2050, sera relevé par des engins agricoles toujours plus performants. C’est le fondement de Pima@tec, le nouveau centre d’essais pour machines agricoles monté à Beauvais avec le spécialiste des transmissions Gima, ou encore avec les robots agricoles développés par Naïo, jeune pousse toulousaine.

Demain, la production d’énergie fossile se fera plus efficiente, grâce aux équipements sous-marins que Saipem met au point actuellement avec l’aide du Cetim, et la distribution d’hydrogène deviendra plus simple et plus sûre, avec la station développée par H2Nova dans le cadre du projet H2REF, là encore avec le soutien du Cetim. Enfin, la santé constitue un énorme défi pour l’industrie de demain : allonger la vie des humains et la rendre plus confortable au quotidien. Rallonger la vie, c’est le graal de Carmat, dont le cœur artificiel est né au Cetim ; la rendre plus confortable, c’est la raison de vivre de Wright, qui emploie la fabrication additive pour personnaliser les prothèses et simplifier le travail des chirurgiens lors des opérations.

Une plateforme pour le futur

Des belles aventures mécaniciennes qui témoignent du chemin parcouru lors des 50 dernières années et qui méritent d’être mises en valeur. Mais désormais, le Cetim tourne résolument son regard vers les 50 ans à venir et concentre ses efforts sur l’industrie du futur. Dans cette nouvelle quête, il peut compter sur l’appui des autres centres techniques industriels français. La fédération des industries mécaniques (FIM), la fédération de la plasturgie et des composites (FPC) et l’union nationale des industries de l’ameublement français (Unifa) ont choisi cet événement pour annoncer la création d’une plateforme de coordination des compétences et des capacités des CTI en vue de faciliter l’accès des PME dans l’industrie du futur.

Retrouvez la rétrospective de 50 ans d’innovations technologiques avec le Cetim en vidéo sur la chaîne Youtube de Cetim France.