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Des procédés de contrôles passés au crible

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17/01/2017

Le numéro 236 de décembre 2016 de Cetim Infos met en avant trois études réalisées par le centre pour le compte des industriels. Leur point commun : elles mettent toutes les trois en œuvre des procédés de contrôle innovants.

 

Comment caractériser la profondeur de cémentation sur une pièce sans passer par un contrôle destructif qui engendre des surcoûts importants et est potentiellement nocif pour l’homme ? La réponse est dans le Cetim Infos 236 de décembre 2016. Parmi les trois études collectives menées au sein de commissions professionnelles du Cetim et mises en avant dans ce numéro, la première explore en effet les possibilités du système 3MA pour cette tâche. Le procédé de contrôle qui combine plusieurs techniques électromagnétiques y est utilisé sur des pièces en 18CrMo4 et 16MnCr5. Les résultats montrent qu’il permet d’estimer la profondeur cémentée avec une précision de ± 0,06 mm sur les profondeurs les plus élevées.

Dans une deuxième étude, ce sont la diffraction des rayons X et le perçage incrémental qui sont mis en œuvre pour mesurer l’état de contrainte dans des pièces réalisées en fabrication additive par fusion laser sur lit de poudre métal. Avec la première méthode la mesure de contraintes résiduelles est  trop superficielle. La seconde en revanche, apparaît comme une méthode permettant une bonne interprétation de l’état de contrainte dans la pièce. Cette étude montre surtout l’intérêt des traitements thermiques pour réduire les contraintes résiduelles dans ce type de pièces. Pour deux matériaux, le titane TA6V ELI et l'acier maraging 300 (X3NiCoMoTi19-9-5), la réduction des contraintes est évaluée, ce qui permet d'établir des choix de traitements adaptés en fonction des besoins fonctionnels.

Enfin, dans le cadre d’une étude menée pour les industriels de sa commission « Revêtements et traitements de surface », le Cetim a évalué différentes technologies permettant de mettre en évidence les défauts de surface après polissage et revêtement, afin de pouvoir les numériser et les caractériser de manière automatique. Parmi les quatorze techniques et moyens de mesure identifiés, seule la photométrie répond au cahier des charges. La technique consiste à prendre plusieurs images de la pièce en faisant varier la position de la source  lumineuse, pour générer la topographie de sa surface. L’appareillage, encore à l’état de prototype, fait l’objet d’un programme d’industrialisation.

 

L’article de Cetim Infos N°236 de décembre 2016, page 22, intitulé « trois études pour mieux cerner la qualité » est disponible en téléchargement ci-dessous.

Vous pouvez également retrouver les synthèses de la collection Performances du Cetim relatives à ces études (S1834 : « Contrôle de la profondeur de cémentation par 3MA », S1854 : « Réduire les contraintes résiduelles de pièces issues de fabrication additive par fusion laser » et S1837 : « Numérisation des critères d’aspect ») sur notre site, rubrique « Mécathèque ».

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