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Avec Tact, le CND des pièces composites s'automatise

Aéronautique Composants mécaniques Energie Equipements Process Transformation des métaux Autres transports
11/02/2019

Parmi les résultats du projet "Tact", dédié à la fabrication d'éléments en composite pour l'aéronautique, on retrouve un contrôle non destructif automatisé des pièces « made in Cetim ». Le démonstrateur est présenté en live sur le Salon JEC World 2019.

 

Mettre au point et automatiser le contrôle non destructif (CND) des pièces en composite : c'est le défi relevé par le Cetim Sud-Ouest et le Cetim dans le projet « Tact, Technologies pour aérostructures composites tièdes » qui a visé la substitution des pièces en métal par des pièces plus légères en composite dans des zones particulières des avions. Parmi les résultats : un démonstrateur d'une solution automatisée de CND de ces pièces développé par les deux Centres et présenté en live sur le stand du Cetim au Salon JEC World 2019 et en vidéo sur la chaîne Youtube Cetim France.

 

Un CND innovant et automatisé

Le projet Tact, conduit de 2015 à 2018, a étudié le remplacement de l’alliage de titane TA6V, sur les trappes de maintenance situées dans la partie tiède (température de l’ordre de 300°C) des mâts supportant les moteurs de l’Airbus 350, par des pièces en composite. Objectifs : diminuer de 30% la masse et les coûts de production de ces pièces. Pour ce faire les partenaires Nimitech (pilote du projet), le Cetim Sud-Ouest, Airbus, Liebher Aerospace, ESI Group et l'Institut Clément Ader des Mines d'Albi, ont réalisé plusieurs prototypes de pièces en composite par le procédé Resin Transfer Molding (RTM).

Pour sa part le Cetim Sud-Ouest a étudié, en collaboration avec le Cetim, le contrôle non destructif (CND) de ces nouvelles trappes ainsi que son automatisation. Dans un premier temps les deux Centres ont évalué plusieurs méthodes de CND : les ultrasons multiéléments, la thermographie infrarouge active et les ultrasons aériens. L’étude a montré que la thermographie infrarouge active est particulièrement bien adaptée pour les composites. Cette technologie met en œuvre un apport de chaleur (excitation) sur la zone à contrôler et analyse sa propagation à l’aide d’une caméra thermique, afin de mettre en évidence des défauts de collage, de délaminage, de manque de résine ou d’orientation des fibres dans la profondeur du matériau. Les travaux se sont ensuite poursuivis par l’automatisation du contrôle grâce à un robot collaboratif. Le démonstrateur englobe le positionnement de la pièce par le robot, le déclenchement synchronisé de la chauffe par deux lampes halogènes, l’acquisition de la séquence thermique par la caméra, le traitement du signal et la détection automatique des défauts par une analyse d’images. La conformité de la pièce est validée par l’opérateur. Prochaine étape : son intégration industrielle.

Ce projet a été retenu par le Fonds unique interministériel (FUI) et a été soutenu financièrement par BPIfrance et les Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.

 

Le démonstrateur est présenté en live sur notre stand (D85 – hall 6) du « Salon JEC World 2019 du 12 au 14 mars 2019 à Paris-Nord Villepinte » où nos experts accueillent les visiteurs avec, entre autres, « une offre complète dans le domaine des composites dédiée à l’aéronautique ».

Retrouvez également le « Projet TACT : contrôle non destructif de trappes en composites par thermographie infrarouge » dans une vidéo sur la chaîne Youtube Cetim France.

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