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Pour Christophe Sirugue, « l'industrie est essentielle pour la France »

Aéronautique Composants mécaniques Energie Equipements Process Transformation des métaux Autres transports
11/01/2017

Interrogé dans le numéro 236 de décembre 2016 du Cetim Infos, le Secrétaire d’État en charge de l’Industrie auprès du ministre de l’Économie et des Finances réaffirme la nécessité de redonner à l’industrie une place prépondérante dans l’économie française.

 

Le ministère de l’Économie et des Finances croit à l’industrie et à son rôle majeur dans la prospérité de la France. Interrogé dans le cadre de la page « Rencontre » du numéro 236 de décembre 2016 du Cetim Infos, Christophe Sirugue l’affirme : « il n’y a pas de fatalisme : en soutenant notre industrie, nous soutenons l'économie tout entière ». Dans cet entretien (disponible en téléchargement ci-dessous), le secrétaire d’État à l’Industrie se félicite des actions lancées par le gouvernement en place, dont « un des premiers effets importants est d’avoir replacé l’industrie dans le débat public ». Il décrit une situation encourageante pour notre pays, avec un coût du travail inférieur à celui en Allemagne et un nombre de destructions d’entreprises inférieur à celui des créations.  Et surtout, une France bien armée face aux nouveaux défis de la révolution numérique et de la transition écologique, avec une offre nationale pertinente, une mobilisation de l’État et de l’Union européenne en termes de financements, un tissu industriel et des écosystèmes locaux dynamiques, et « un réel mouvement qui s’est mis en place » vers l’industrie du futur.

 

Concentrer les efforts sur les PME et les ETI

18 mois après la création de l’Alliance Industrie du futur, « nous entrons dans une phase de concrétisation de l’industrie du futur, note Christophe Sirugue. De nombreuses initiatives prennent corps ». Le secrétaire d’État cite notamment la plateforme d’innovation Factory Lab à Saclay, ou encore les labels « Vitrine industrie du futur ». « Les entreprises labellisées sont exemplaires dans la capacité de modernisation, d’efficacité énergétique, dans la numérisation… On parle là de grands groupes, mais aussi d’ETI et de PME, qui prouvent que tout processus peut être amélioré et qu’en optimisant, en numérisant les différentes étapes de production, il est possible de créer de la valeur », commente-t-il.

Pour le secrétaire d’État, la priorité doit d’ailleurs se porter sur les PME et les ETI, « qui ont le plus besoin de modernisation ». Parmi les voies à emprunter, créer des réseaux et des synergies, travailler davantage dans une logique de filière, soutenir les entreprises à l’export et adapter la formation initiale et continue à cette nouvelle donne industrielle.

 

La page « Rencontre » du Cetim Infos 236 de décembre 2016 est disponible en téléchargement via le lien ci-dessous.

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