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Fabrication additive métallique : après le boum, la structuration

Aéronautique Composants mécaniques Energie Equipements Process Transformation des métaux Autres transports
12/02/2018

Alors que les équipements s’ouvrent les portes de la série, la filière se structure et se consolide à tous les niveaux. Le dossier du numéro 240 de décembre 2017 de Cetim Infos revient sur cette nouvelle phase du monde de la fabrication additive dans l’Hexagone.

 

Après l’euphorie de la nouveauté, la structuration pour répondre efficacement aux besoins exprimés par les industriels. C’est la nouvelle ère de la fabrication additive dans l’Hexagone. Les enjeux sont importants : favoriser l’adoption de technologies encore chères par les PME et permettre le passage à la série chez les pionniers du domaine, notamment dans l’aéronautique. C’est le thème développé dans le dossier du Cetim Infos N° 240 de décembre 2017.

On y apprend que face à ce double défi, l’écosystème se consolide avec des offreurs qui élargissent leurs palettes de matériels et de services. Outre ses machines, le constructeur français Add’up, par exemple, propose des prestations allant de la R&D à la formation, en passant par le support à la conception et à l’industrialisation. Et avec la perspective de la série, les besoins en caractérisation de pièces réalisées en fabrication additive se multiplient dans les entreprises. A l’image de Thalès, au Maroc, qui fait appel au Cetim pour assurer un suivi de processus de production, ou encore Air Liquide qui, dans le cadre du projet Fair (Fabrication additive pour intensification de réacteurs) a dû contrôler la qualité d’équipements sous pressions inédits réalisés par fusion laser sur lit de poudre.

 

R&D et actions collectives se poursuivent

Les industriels se lancent. Et pas seulement des grands groupes. Dans le Doubs, alliance MIM, spécialisé dans le procédé Metal Injection Molding (MIM), débute par exemple une nouvelle aventure avec l’impression 3D métallique. « Nous allons avoir accès à de petites séries avec de plus fortes marges. Nous sommes porteurs d'un procédé innovant et qualitatif, alors que trop souvent le MIM est perçu comme du low-cost », déclare avec enthousiasme Jean-Claude Bihr, directeur général de l’entreprise.

Parallèlement, les travaux de R&D continuent, notamment au travers de projets collaboratifs aux attendus très pragmatiques.  « Pour atteindre un niveau de maturité rapidement, il faut réduire le champ des recherches en s‘entendant sur des spécifications communes et  figer certains paramètres des procédés, afin de réduire les coûts et de partager la connaissance », lance Thierry Thomas, directeur de Safran Additive Manufacturing. Des travaux de normalisation sont également en cours, pour encadre r les risques potentiels liés à ces technologies. De grands industriels comme Zodiac Aerospace y sont particulièrement impliqués.

Enfin, parallèlement, différentes actions collectives se montent, sous l’égide des régions. Plusieurs d’entre-elles reposent sur des plateformes mutualisées ou des unités pilotes à dispositif partagé, comme la plateforme MI3D du Cetim. Et d’autres sont en préparation, notamment au sein de l’Additive Factory Hub, un centre de compétences de niveau mondial inauguré début décembre à Saclay

 

L’intégralité du dossier du Cetim Infos N° 240 de décembre 2017 intitulé « Fabrication additive : Vers la série ! » est disponible en téléchargement ci-dessous.

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